Traditionnellement la plus fréquentée de la saison estivale, la première quinzaine d’août n’a pas dérogé à la règle cette année : les professionnels se montrent en effet à 44% satisfaits et à 54% très satisfaits de la fréquentation. Et alors que 36% témoignaient fin juillet d’un niveau de réservation supérieur à celui de l’an dernier, la fréquentation de cette première moitié du mois d’août est finalement jugée supérieure à celle de 2020 par 60% d’entre eux, et même meilleure que celle de 2019 par 38%.
La clientèle française représente habituellement la plus grande part de la clientèle touristique en Gironde : jusqu’à 84% des séjours et 79% des nuitées en saison estivale 2019. Et les Français ont été très présents pour cette première quinzaine du mois d’août, 6 professionnels sur 10 jugeant même leur fréquentation supérieure à celle de 2019. Tous les territoires et filières ont bénéficié de cette fréquentation soutenue : le littoral, qui reste la destination privilégiée (52% des nuitées en saison 2019), mais aussi le tourisme urbain et le tourisme intérieur pour lesquels les avis positifs quant à la fréquentation française sont très largement majoritaires.
Si les clientèles lointaines manquent toujours à l’appel, le retour des clientèles européennes proches observé en juillet s’est confirmé en ce début août : 62% des professionnels affichent en effet une opinion positive sur la fréquentation étrangère vs 48% en juillet. Mais le déficit par rapport à 2019 demeure néanmoins bien marqué.
Pour la suite du mois d’août, la confiance est de mise : 30% des professionnels témoignent d’un niveau de réservation supérieur et 59% équivalent à celui de l’an dernier.
Pour le mois de septembre en revanche, près d’1 professionnel sur 2 fait état d’un niveau de réservation pour l’instant en deçà de celui de l’an dernier. Mais les réservations de dernière minute, plus que jamais de mise cette année (selon le réseau Best Western Hotels & Resorts, 54% des réservations s’effectuent la semaine précédant le séjour), et la reprise attendue du tourisme d’affaires pourraient changer la donne.