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Une parenthèse à La Réole

Balades, Culture et patrimoine, Hébergement

Moi, mes vacances seront fin septembre, période que j’apprécie particulièrement. Toutefois, cela fait un peu long à attendre. Je me suis donc dit qu’un week-end de break, plein de quiétude, serait le bienvenu. Un petit tour sur Internet, quelques recherches dans les régions voisines, lorsque je me suis dit que je n’avais vraiment pas envie de rouler trop longtemps ou de subir les embouteillages. Je me suis alors rappelé que l’on m’avait parlé de chambres d’hôtes très agréables à la Réole, à une heure de Bordeaux : La Parenthèse. Quelques échanges de mails plus tard, l’affaire était entendue. J’allais également pouvoir profiter de la petite cité de La Réole qui est, tout de même, Ville d’Art et d’Histoire.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que j’ai été pleinement comblé par une chambre pleine de charme au nom très évocateur de « Garance » : garance comme la teinte de la plante, la couleur dominante de la chambre ou l’héroïne des Enfants du Paradis.  Mais la Parenthèse ne serait pas ce qu’elle est sans l’accueil plein d’enthousiasme d’Anne et son mari qui sont aux petits soins dès la porte franchie. Les clients en partance que j’ai croisés étaient tout sourire, les chats de la maison réclamaient leur lot de caresses et j’ai apprécié un excellent crémant de Bordeaux bio (avec modération), car j’avais pris l’option Carpe Diem pour ce week-end d’été.  Tout aussi plaisant, mon dîner au restaurant le Solendo situé à quelques minutes de marche.

Après un petit déjeuner copieux où tous hôtes ont essayé, parfois sans succès, de deviner les parfums originaux des confitures concoctées par Anne, je suis parti à la découverte du nouveau parcours thématique de la Réole. Le patrimoine y est si riche que je n’ai pas pu tout explorer en une seule fois dans les ruelles escarpées : il s’agissait pourtant de ma troisième visite. L’ancien hôtel de ville, l’église Saint-Pierre, le prieuré et l’ancien monastère des Bénédictins, les remparts, l’ancienne prison, pour ne citer que les monuments les plus emblématiques, se découvrent grâce à un livret distribué à l’Office de Tourisme. Il suffit ensuite de suivre les panneaux du « petit » ou du « grand » parcours et de faire de belles découvertes comme les ferronneries de Blaise Charlut ou le héros local Jean de la Réoule célébré dans une chanson.

En fin de matinée, j’ai particulièrement aimé le grand marché en bordure de Garonne où tous les habitants des environs semblent se connaitre et se retrouver. J’ai prolongé le plaisir par une escapade dans le Lot-et-Garonne voisin en faisant étape dans le charmant village de Meilhan-sur-Garonne et son célèbre tertre qui offre une vue incroyable sur le fleuve ainsi qu’à Couthure-sur-Garonne où j’ai été surpris par le musée Gens de Garonne. Le soir venu, j’ai fortement apprécié une cuisine traditionnelle de grande qualité au restaurant Les Fontaines, célèbre table locale, dans un jardin aux allures tropicales.

Le dimanche, j’ai profité au maximum de la quiétude de la Parenthèse en petit-déjeunant dans le jardinet en compagnie des chats. Rien à dire, Anne : moi aussi j’ai laissé un message plein d’enthousiasme dans le livre d’or. Pour finir ce week-end tout en douceur de vivre, je suis allée faire une balade sur le sentier botanique de Monco à Auros, qui serpente de la fôret, avant de déjeuner à l’Ecluse 52 au bord du Canal de Garonne. Un lieu magique, mais ça je vous en avais déjà parlé l’année dernière.