Véritable emblème du Cap Ferret, le phare du Cap ferret se tient fièrement à l’entrée du Bassin d’Arcachon pour accueillir les voyageurs venus de l’océan. Element majeur du paysage de la presqu’île il renferme de nombreux secrets que nous avons choisi de vous dévoiler, parce que c’est vous, bien entendu.

Dis, raconte-moi l’histoire du phare du Cap Ferret

Le phare du Cap Ferret n’a pas été construit 1 fois, ni 2 fois, mais 3 fois ! Bienvenue dans la folle histoire de cet emblème, bâti en 1839-1840 suivant les plans élaborés par l’ingénieur Deschamps. 
Dynamité en août 1944 par l’armée allemande et remplacé par un phare de fortune composé d’éléments en aluminium, l’édifice est reconstruit en 1946-1947, en béton, presque à l’identique. L’allure générale reste la même, avec la partie supérieure peinte en rouge et réalisée en briques apparentes. 

Construite en mode local avec des pierres de Barsac et de Saint-Macaire, sur des fondations profondes, la tour à l’allure conique est coiffée par une lanterne à facettes, de 3,50 m de diamètre.

C’est en montant là-haut, tout là-haut, que vous pourrez admirer cette belle lumière qui guide marins et navires. 
L’entrée monumentale du phare, avec sa jolie porte imposante, est construite en pierres de taille. Levez la tête : un bas-relief représentant un navire, un poisson et l’étoile des phares vous accueille. Sympa, non? Et si vous y regardez de plus près, vous découvrirez deux dates, qui symbolisent les deux constructions du phare : 1840, 19547, le phare intermédiaire ne comptant pas vraiment.   

Dans le hall, se trouvent l’ascenseur et une mosaïque présentant le bassin d’Arcachon signée Labouret. Mais on y découvre surtout deux bustes  : le premier représente d’Augustin Fresnel (1788-1827), inventeur de la lentille à échelons. Soulignons au passage qu’Augustin a redoublé d’inventivité avec cette invention qui augmente considérablement le pouvoir éclairant des phares.  Quant au deuxième buste, il s’agit de Charles-François Beautemps-Beaupré, ingénieur et hydrographe du XVIIIe siècle, spécialiste de l’eau oui, mais aussi grand cartographe, et on sait ô combien c’est précieux en mer. 

Les cartes sont indispensables, mais la lumière aussi : l’optique d’origine, reposant sur un bain de mercure, est déposée par l’armée allemande en 1944, puis remise en service. En 1948, le feu à éclats rouges réguliers toutes les 5 secondes, est visible à plus de 50 kilomètres en mer. Aujourd’hui le phare est équipé d’une lampe de 250 watts installée en 2014, d’une portée de 22,1 miles nautiques et éclaire le Bassin en rouge. Beautiful !

Le visiteur que vous êtes dispose de belles salles où sont présentées des cartographies d’hier et d’aujourd’hui, une évocation de la navigation sur Le Bassin d’Arcachon et l’histoire du phare. Une occasion d’aller plus loin que notre présentation certes passionnante, et nous vous en remercions, mais forcément restreinte.

De nombreuses cartes marines animées, des écrans tactiles et la présentation d’un mécanisme optique en 3D raviront petits et grands, souhaitant tout simplement découvrir, à la fois de manière ludique, interactive et enrichissante. Le phare du Cap Ferret s’est refait une beauté en 2018, pour le plus grand plaisir de vos petits yeux ébahis. Le fût a été repeint, le parapet en haut du phare possède une belle rambarde en tôle perforée d’un beau rouge vif, très contemporaine. Ça claque !
Du haut du phare, après avoir gravi, que dis-je, gagné une montée de  258 marches, le visiteur profite d’un panorama exceptionnel sur la presqu’île : à votre droite, à perte de vue l’océan atlantique avec sa bordure de sable fin ; à votre gauche le Banc d’Arguin, plus loin la majestueuse dune du Pilat.
Oui, il y a de quoi rêver…et y aller ! 


Le phare du Cap Ferret,
Lège-Cap-Ferret.
Inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques.

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